Coût excessif pour un succès limité du Dossier médical personnel, le DMP

Initié par Philippe Douste-Blazy, ministre de la Santé en 2004, puis relancé en 2008 par Roselyne Bachelot après avoir végété depuis son lancement, le contrat d’hébergement passé avec un prestataire de service privé, tablait sur 5 millions de DMP à fin 2013, alors qu’un peu plus de 418 000 seulement ont été ouverts.

Selon un document interne du Conseil national de la qualité et de la coordination des soins, chargé d’arbitrer les financements destinés à l’amélioration de la médecine de ville, qui a filtré dans la presse, 500 millions d’euros, provenant de l’Assurance maladie auraient été dépensées depuis 2004.

La Cour des comptes, qui avait critiqué, en 2012, le pilotage « défaillant » par l’Etat du développement du DMP, avait avancé, dans un rapport publié en 2013, un somme de 210 millions d’euros seulement.

En attendant de définir une nouvelle stratégie, le gouvernement a prolongé d’un an le contrat d’hébergement, pour un coût supplémentaire de 7 millions d’euros.

Le DMP, géré par l’Agence des (vous en avez lu 37%, il reste à lire 63%, de cet article.)

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