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Pas de coup de pouce au SMIC prévu au 1er janvier prochain

Pas de coup de pouce au SMIC prévu au 1er janvier prochain

Article lu 13112 fois, depuis sa publication le 06/12/2018 à 14:36:58 (longueur : 3320 caractères)


Le smic sera revalorisé de 1,8 % au premier janvier prochain, du niveau de l'inflation, ce qui est mieux que la revalorisation des retraites de la branche vieillesse de la Sécurité sociale, celle du secteur privé, limitée à 0,30 %, ce qui pose un sérieux cas de perte de pouvoir d'achat pour eux, après quatre ans de blocage des pensions.

Le gouvernement confirme, tout au moins pour le moment, qu'il n'était pas question d'augmenter le smic, au-delà du rattrapage réglementaire de l'inflation de 1,8 %, mais il peut encore changer d'avis, par étapes, comme il vient de le faire pour le retrait de la hausse des taxes sur les carburants auto, au 1er janvier 2019.

Il a commencé par annoncer un moratoire de 6 mois, qui s'est transformé, en fonction de la pression des Gilets jaunes successivement en retrait, puis en annulation en 2019, ce qui fait que tout est encore possible pour ce qui est de la hausse du SMIC, la principale réclamation étant une amélioration du pouvoir d'achat des Français.

L‘amélioration du pouvoir d'achat des Français est devenue leur réclamation centrale, une augmentation des salaires et de pensions, depuis qu'ils ont compris que le gel des taxes les carburants les met à l'abri de nouvelles de hausses dans ce domaine, mais sans plus, sans leur apporter un centime pour leurs dépenses du quotidien, impossible sans une augmentation des salaires et des pensions.

Le seul moyen à la disposition du gouvernement est une augmentation du SMIC, qui entraîne normalement une révision en hausse de l'échelle des salaires lires dans les entreprises.

Il faut bien entendu agir avec modération pour ne pas déclencher, comme en 1968 une vague de hausse des prix, après réévaluation massive du SMIC après les évènements de mai 1968.

Un coup de pouce au SMIC se justifie car on assiste, depuis plusieurs décennies à une captation des fruits de la croissance économiques par les plus riches, d'où une mauvaise répartition des richesses en France, dont les pauvres sont les victimes et la politique actuelle ne risque pas d'améliorer les choses.

L'institut des politiques publiques a chiffré en octobre l'impact des mesures budgétaires pour l'année 2018-2019 selon lequel les 20 % les plus pauvres enregistreront une perte de revenu disponible pouvant atteindre 1 % tandis que les 1 % les plus riches gagneront jusqu'à 6 % de pouvoir d‘achat qui, d'une manière générale ne leur sert à rien, personnellement.

Une augmentation du revenu minimum pourrait permettre de corriger un peu ce déséquilibre, alors que le Premier ministre a balayé cette option d'un revers de main avec un argument nébuleux.

Selon lui « notre politique n'est pas de faire des coups de pouce au SMIC, notre politique c'est de faire en sorte que le travail paie » alors que si l'on augmente le SMIC, c'est bien le travail qui paie davantage.

Il faut croire qu'il n'a pas entendu parler de la relance par la demande, même si cela doit augmenter temporairement le déficit du pays, dont il faudra s'expliquer à Bruxelles.

Il s'appuie sur l'argument développé par certains économistes, qu'une augmentation du salaire entraînerait une diminution de l'emploi ou des heures travaillées, sans se soucier des effets de l'injection de pouvoir d'achat, qui permettrait de sortir de l'actuelle impasse, que l'on ne voit pas.



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