A propos de ce qui concourt au réchauffement climatique

L’homme consomme de plus en plus d’énergie et qui, tout cherchant à développer des énergies renouvelables non polluantes, est obligé de faire tourner de plus en plus de centrales thermiques polluantes pour produire son électricité.
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Force est de constater que, depuis la catastrophe de Fukuyama au Japon, le nucléaire n’a pas le vent en poupe, au point de devenir un problème politique majeur, surtout en période électorale alors que l’exploitation des centrales nucléaires, contrairement aux centrales thermiques, ne rejette pas de gaz à effet de serre.
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Quoiqu’il en soit, il faudra bien s’accommoder encore du nucléaire pendant un certain temps, probablement pendant des décennies, au point de devoir construire, faute de mieux de nouvelles centrales.
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En même temps, alors que les forets sont le poumon de notre planète, l’homme ne cesse de les détruire, pour satisfaire ses besoins, au point d’avoir motivé, de la part de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, la FAO, une sévère mise en garde, face à une a déforestation accélérée.
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On sait que la forêt emmagasine d’énormes quantités de CO2, qui sont relâchées dans l’atmosphère au fur et à mesure de sa destruction, en s’ajoutant aux émissions de gaz à effet de serre imputables aux activités humaines, que la communauté internationale, sous l’égide de l’ONU, cherche, depuis des année , dans y parvenir à réduire.
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En s’appuyant sur les techniques d’imagerie satellitaires, la FAO a constaté qu’entre 1990 et 2000, alors que les pays concernés ne s’en ventent pas, qu’environ 4,1 millions d’hectares der forêts disparaissent chaque année et que la moyenne avait grimpée à 6,4 millions entre 1 2000 et 2005.
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Les forêts tropicales d’Amérique du Sud et d’Afrique sont les plus touchées, alors que l’Asie connaît une tendance inverse, en affichant des gains nets, principalement en Chine dans l’utilisation des terres forestières.
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Pour avoir une idée de l’importance de la couverture forestière, la FAO en a fait le point, avec le concours de la NASA dont il ressort qu’en 2005 les forêts couvraient environ 30,3 % des surfaces émergées de la planète, représentant au total de 3,69 milliards d’hectares.
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Cependant, il n’y a pas que la déforestation qui pèse sur le réchauffement climatique ; il y a aussi la fonte des sols arctiques, qui en est à la fois l’une des conséquences, mais aussi l’une des causes.
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La hausse rapide des températures dans le Grand Nord conduit au dégel du sous sol, le permafrost , au risque de libérer dans l’atmosphère des quantités de gaz à effet de serre équivalentes à ce que produit la déforestation, dont d’importantes quantités de méthane, particulièrement nocives.
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Les sols gelés de l’Arctique représentent 18,8 millions de km2, renfermant d’importantes quantités de biomasses accumulée au cours des millénaires et qui représentant des milliards de tonnes de carbone bien plus que ce que l’on peut trouver dans l’atmosphère et qui risquent de se libérer progressivement.
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C’est une véritable bombe à retardement, que le réchauffement climatique est sur le point de déclencher.