La Covid-19 ne doit pas empêcher de soigner les autres pathologies

C'est un cri d'alarme du monde médical, alors que les la deuxième vague de l'épidémie monte en France, les hôpitaux essaient de déprogrammer le moins possible leurs activités « hors Covid » pour éviter d'alourdir la facture déjà pesante, de la première vague du printemps, à cause de la perte de chance pour les patients atteints de cancers, de maladies chroniques, mais aussi de pathologies bénignes, compliquées du fait de retard à la prise en charge.

Selon un membre du conseil scientifique chargé de conseiller le gouvernement, à fin octobre, au moment du lancement du second confinement, les hôpitaux qui avaient déprogrammé des opérations la première fois, pour libérer des lits n'avaient pas encore absorbé la totalité des patients non traités à l'époque, d'où des dommages collatéraux préoccupants, impossibles à évaluer, alors que tout recommence en novembre.

Statistiquement parlant, il y a environ 1 500 à 1 700 décès par jour en France dont environ 1 000 personnes qui décèdent ont (vous en avez lu 16%, il reste à lire 84%, de cet article.)

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