Constat d'une hécatombe des oiseaux du ciel en Europe

Les oiseaux du ciel sont les petits oiseaux, ceux qui gazouillent pour notre plaisir dans les jardins, dès le lever du soleil et qui se précipitent l'hiver sur les mangeoires garnies de grains à leur intention, par leurs nombreux amis humains.

Ceux qui ont remarqué que ces petits oiseaux étaient de moins en moins nombreux ne doivent pas être surpris, en lisant la presse, qu'en trente ans, plus de 400 millions d'oiseaux, sur une population totale estimée à un peu plus de 2 milliards en 1980, avaient disparue du ciel européen.

Les ornithologues eux-mêmes ont été stupéfaits par un tel constat, auquel ils ne s'attendaient pas, en venant livrer ces résultats au terme d'une étude conduite dans 25 pays et publiée le 3 novembre dans Ecology Letters.

Le résultat de cette étude tient en une phrase :
Si les espèces rares et menacées se portent mieux en Europe, les plus communes subissent des pertes massives, notamment de 46 % pour les alouettes, de 58 % pour les étourneaux, de 61 % pour les moineaux et de 77 % pour les tourterelles.

En même temps grâce à la politique européenne de conservation, l'étude révèle une augmentation de 256 % des busards des roseaux et de 400 % des grues car, aux dires des méchantes langues, il semble plus gratifiant de s'occuper de rapaces ou de grands migrateurs que de modestes passereaux.

Or, il se (vous en avez lu 54%, il reste à lire 46%, de cet article.)

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