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Sassou Nguesso: Sandy prouve la "réalité" des changements climatiques Article lu 15428 fois, depuis sa publication le 06/11/2012 à 22:10:36 (longueur : 2388 caractères)
Le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso, faisant allusion mardi au cyclone Sandy, a affirmé que les changements climatiques provoqués par la déforestation et observés à travers le monde n’étaient "pas une vue de l’esprit" mais une "réalité".
"Lorsque nous parlons des changements climatiques, ce n’est pas une vue de l’esprit, ni de la rhétorique, c’est la réalité (…) je crois qu’ils n’étaient pas nombreux (ceux) qui pensaient vraiment qu’on allait voir la ville de New York sous les eaux avec mort d’hommes", a affirmé le président congolais.
Présidant la 25ème édition de la journée nationale de l’arbre à Kintele, dans la banlieue nord de Brazzaville, M. Sassou Nguesso a affirmé: "ce demi-siècle, le développement ou l’industrialisation a été conçu de façon presque sauvage, aujourd’hui nous constatons les drames qui se produisent aux Etats-Unis".
Les chiffres officiels indiquent que les forêts du Congo représentent 60% de la superficie du pays et 10% du couvert du Bassin du Congo (220 millions d’hectares), reconnu comme le deuxième massif forestier tropical du monde, après l’Amazonie.
Selon la Banque mondiale, ce bassin enregistre un taux de déforestation inférieur à 0,2%, soit un des plus faibles de la ceinture tropicale.
D’après l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), au Congo chaque année, 17.000 hectares de forêts sont détruits à cause du défrichement dû à l’agriculture itinérante, à la récolte du bois de chauffe et à la production du charbon de bois.
En 2011, le Congo a lancé son Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar) qui vise à planter 1 million d’hectares de forêts d’ici 2020. Selon les responsables du programme, 110 hectares ont été plantés à ce jour.
Lors de son lancement, le ministre de l’Economie forestière, Henri Djombo, avait souligné que le projet devait entre autres "créer plus de 50.000 emplois en milieu rural" et "assurer lémergence de léconomie verte".
Il est notamment question de tirer d’importants dividendes de la vente des crédits carbone.
Ce projet, qui coûte 1.200 milliards de Fcfa (1,8 milliard d’euros), est financé par l’Etat congolais à hauteur de 300 millions d’euros et par des investisseurs et promoteurs privés, des bailleurs de fonds et des donateurs variés pour 1,5 milliard d’euros.
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KINTELE (Congo), 06 nov 2012 (AFP)
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