Pour 90% des Français retraite = liberté

Si 9 Français sur 10 estime que la retraite leur apportera une période de liberté, les 3/4 ne savent pas quel sera précisément le montant de leur pension.
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C'est le principal enseignement qui ressort d'une enquête Ipsos réalisé pour AXA.
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Ainsi, les personnes de moins de 45 ans ayant répondu à cette enquête, pensent qu'ils partiront à la retraite à 65 ans. Même s'ils sont majoritaire à ne pas connaître le niveau de leur futur retraite, la plus part estiment que le passage de la vie active à la retraite se concrétisera par une chute d e50% de leur revenu.
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Les personnes ayant répondu ont un vision paradoxale de la retraite, Yannick CARRIOU, Directeur Général d'Ipsos, résume, « D'un côté, ‘la retraite que je veux', faite de profondes aspirations individuelles à de nouvelles libertés, de vrais choix personnels, de plaisirs… De l'autre, ‘ la retraite que je peux ‘, faite de contraintes extérieures qui hypothéqueront l'épanouissement et la qualité de vie attendus à l'âge de la retraite ».
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Pour 65%, la retraite est une période positive de la vie, et se sentiment s'accentue avec l'âge : 83% des retraités le partagent. Seulement 9% la juge négative.
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Pour 89% des Français, la retraite est identifiée comme une période offrant plus de libertés.
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Yannick CARRIOU explique « Si la retraite était une rupture, il y a encore quelques années, elle est désormais pleinement intégrée à la vie. C'est un sentiment d'autant plus prégnant que les Français sont désormais en pleine santé à 65 ans et en pleine possession de leurs moyens tant physiques qu'intellectuels. L'émergence du concept de « vie en plus » traduit parfaitement les attentes des Français par rapport à cette période ».
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9 personnes sur 10 avouent qu'à la retraite ils s'occuperont en priorité d'eux-mêmes, loin devant le conjoint (68%) et les petits-enfants (59%).
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Concernant la transmission de leur capital, 18% des Français assument ne rien vouloir transmettre et seulement 9% sont prêts à limiter leurs dépenses pour laisser à leurs descendants le maximum de capital.
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Yannick CARRIOU commente « Ces chiffres montrent que les Français ont un sentiment très fort de contrainte durant leur vie d'actif. Aussi, dans leur projection personnelle, ils se donnent le droit à un temps de liberté à la retraite, et cette absence de contrainte s'applique tant aux activités qu'aux relations sociales. Le concept de Mamie gâteau est désormais révolu. La femme retraitée n'est pas une grand-mère à plein temps. Elle peut s'occuper de ses petits-enfants mais est avant tout une femme active, qui entend profiter de ce temps de vie ».
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Concernant, les loisirs, 92% envisagent de conserver ceux qu'ils pratiquent actuellement et 22% de se lancer dans la réalisation d'un projet qui leur tient à cœur et qu'ils n'ont pas pu mettre en pratique durant leur vie active.
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Mais retraite ne rime pas nécessaire avec l'abandon de la vie active professionnelle, ainsi 35% d'entre eux s'imaginent travailler pendant cette période de vie, mais 16% le feront uniquement par obligation, tous les autres y ajoutent une dimension de plaisir.
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Environ 60% des futurs retraités s'imagine dans une vie sociale active. Ainsi, 64% pensent qu'ils conserveront les mêmes amis, et 43% qu'ils les verront même plus souvent.
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90% des personnes ayant répondu au sondage et vivant en couple imaginent prolonger leur histoire avec la même personne à l'âge de la retraite. 21% estiment qu'ils auront une activité sexuelle moins importante à la retraite, mais environ 50% qu'elle sera aussi active.
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Mais tout n'est pas rose, pour 6 Français sur 10, la retraite renvoie aussi à l'angoisse de vieillir, aux problèmes de santé et à la perte de leurs facultés mentales. 83% ont peur de devenir dépendant.
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La seconde inquiétude est financière. Pour les plus jeunes, 25 à 34 ans, ils sont 1/4 a penser qu'ils ne toucheront rien et qu'ils cotisent à perte. Globalement, toutes classes d'âges confondus, 81% estiment qu'ils ne toucheront pas leur retraite comme prévu aujourd'hui.
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Par ailleurs, 6 personnes sur 10 estiment qu'ils devront porter plus d'attention à leurs futures dépenses et qu'ils devront probablement diminuer leurs dépenses en priorité sur les plaisirs : vêtements/chaussures (52 %), le bricolage (46%), voyages (23%), restaurants (39%) et soins du corps (40%).
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Le sociologue Serge GUERIN, Sociologue précise « Les réformes et débats successifs ont mis en évidence un cadre législatif mouvant, renforçant ainsi le sentiment de défiance des Français à l'égard de l'Etat et des acteurs publics. L'Etat Providence, modèle des Trente glorieuses, leur semble de plus en plus fragilisé et incapable d'assurer ses missions sociales et de protection, en particulier pour la retraite. Un sentiment qui est très prégnant chez les jeunes générations et qui met à mal le pacte de solidarité intergénérationnelle ».