La campagne d'information Don't Blow And Drive a eu un impact positif

A l'initiative de l'Euregionaal Veiligheidsoverleg Scheldemond, s'est déroulé d'avril 2009 à décembre 2010, la campagne d'information Don't Blow And Drive.
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Il s'agissait d'une campagne, pour sensibiliser les visiteurs de coffee shops néerlandais, belges et français aux risques liés à la conduite sous l'influence du cannabis. Selon les organisateurs de cette campagne, elle a eu un impact positif sur la prise de conscience du risque de la part des personnes fréquentant les coffee shops.
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Le tout complété par une politique de contrôle plus intensive de la part de la police permet d'amplifier davantage l'effet de la campagne.
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La campagne d'information était axée sur la distribution de dépliants en néerlandais et en français, un site Internet interactif dans les deux langues et du matériel destiné aux coffee shops. "Don’t Blow And Drive", tel était le message de la campagne. Ne conduisez pas si vous avez consommé du cannabis et convenez à l'avance de qui conduira au retour.
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Afin de faire passer le message auprès du groupe cible, il a été demandé aux visiteurs de coffee shops en Hollandes de faire des "gribouillis". Il s'agissait de petits dessins humoristiques qu’ils pouvaient griffonner eux-mêmes et qui relayaient le message "Don’t Blow And Drive".
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L'enquête a été menée par le bureau Intraval.
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Il ressort de cette enquête, qu'il existe une prise de conscience du risque. Avant le début de la campagne, moins d'un quart des visiteurs estimaient (très) dangereux de prendre le volant après avoir consommé du haschisch ou de la marijuana. Un an et demi plus tard, ils sont près de la moitié à le penser (46%).
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Par contre, il y a peu de changements qui ont été constatés au niveau de la désignation préalable du conducteur (49% s'arrangent entre eux) et des retours en voiture sous l'influence du cannabis (41% conduisent sous l'influence du cannabis).
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Avant cette campagne, 74% qui conduisaient après avoir consommé du haschisch ou de la marijuana le faisaient tout le temps, 18 mois plus tard, ce pourcentage est de 62%.
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Le message de la campagne est bien passé, effectivement, 91% des répondants ont compris qu'il ne fallait pas prendre le volant après avoir consommé du haschisch ou de la marijuana ; 73% estiment qu'il faut convenir à l'avance qui ramènera les autres sans avoir consommé ni haschisch ni marijuana.
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Par contre sur le plan des contrôles, un an et demi après le lancement de la campagne, les visiteurs estiment que le risque de se faire contrôler est quasiment le même qu'avant le début de la campagne Don't Blow And Drive.
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Notons, que la commune de Terneuzen a pu réduire le tourisme de la drogue en prenant des mesures strictes, par exemple en limitant la vente quotidienne à 2 grammes par client.
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La répression est une nécessité pour obtenir de bons résultats, l'évaluation de campagnes antérieures montre que l'on est davantage susceptible de changer son comportement si l'information est combinée avec des contrôles de police. Aux Pays-Bas et en Belgique, cette combinaison s'est notamment traduite par une hausse du nombre de personnes qui s'attachent en voiture et une baisse du pourcentage de conducteurs sous l'influence de l'alcool.
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Pendant la campagne, la police a mené six actions de contrôle transfrontalières de grande envergure (actions dites Hazeldonk-Etoile), lors desquelles les policiers ont notamment effectué des contrôles drogues.
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Les agents de police néerlandais et belges ont collaboré ensemble et au total, les conducteurs et les passagers de plus de 2600 voitures, 23 trains et 34 bus ont été contrôlés.
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69 automobilistes (2,6%) étaient sous l'influence de drogues.
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Un peu moins de 400 personnes étaient en possession de stupéfiants.
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Au total, les policiers ont saisi près de 7 kilos de marijuana, ainsi que du haschisch, des plans de cannabis, de l'héroïne, des amphétamines, de la cocaïne et des champignons hallucinogènes en plus petite quantité.