Le réchauffement climatique menace l’Everest mais aussi le Mont Blanc

Sur l’Everest la saison 2014 est terminée, les sherpas ont plié bagages et les expéditions ont quitté le camps de base, alors qu’elle a été endeuillée par une avalanche qui, le 18 avril a tué 16 guides népalais, dans un passage incontournable à haut risques, que les sherpas doivent sécuriser.

Une semaine après cette tragédie, la plus meurtrière depuis la première ascension de l’Everest en 1953, des blocs de glace se sont à nouveau abattus sur cette voie, heureusement non fréquentée à cet instant.

Dans ce contexte se pose la question de l’impact du réchauffement climatique sur la stabilité de l’Himalaya mais aussi sur celle des Alpes.

Une figure légendaire de l’Everest, le Sherpa Apa, qui l’a gravi à 21 reprises, a déclaré, le lendemain du drame :
« La première fois que je suis monté, les voies étaient couvertes d’une épaisse couche de glace et de neige, aujourd’hui, il y a beaucoup de roche nue.»

Pour le glaciologue Tad Pfeffer de l’université du Colorado de Boulder aux Etats-Unis, des températures plus hautes ou plus basses, un air plus sec ou plus humide, une neige plus abondante ou plus rare, peuvent entrainer une instabilité des systèmes naturels et les rendre plus imprévisibles et faire, par exemple, que des avalanches se déclenchent là où on n’en avait pas observé avant.

Pour un autre chercheur, la mousson indienne a baissé d’intensité au cours des (vous en avez lu 51%, il reste à lire 49%, de cet article.)

…

Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège

Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici

Abonnement en ligne
Abonnement 12 mois pour 504 euros ttc, en cliquant ici
Abonnement 1 mois pour 56,40 euros ttc, en cliquant ici
Essayer RiskAssur PRIVILEGE pour seulement 15 euros, vous donnant acces a l'integralite des archives (plus de 35 000 articles) : cliquez ICI