Le remplacement de l’aide médicale aux sans-papiers par un régime amoindri est un sujet controversé

Il est difficile de gouverner un pays sans majorité parlementaire, car il y a des lois qui posent des questions sensibles et qui ne peuvent être votées que par une majorité soutenant le pouvoir, issu du suffrage universel, censé traduire la volonté des électeurs qui l’ont élu. C’est cela qui s’appelle la démocratie.

Le fait de ne pas avoir une majorité à l’Assemblée nationale, qui vote automatiquement les projets de loi du gouvernement, permet juste de faire voter des lois techniques que l’opposition, si elle n’est pas une opposition de principe, peut voter. Il y a aussi l’article 49.3, qui permet de faire passer sans vote les textes budgétaires et une loi autre que budgétaire, une fois par session, en étant conscient que si le texte ainsi voté, comme celui des réformes des retraites, n’est pas accepté par le peuple, cela marque le pouvoir.

Le texte controversé n’est pas un projet du gouvernement, mais un texte du Sénat où le gouvernement a la majorité, ce qui rend la situation plus complexe pour lui. Ce qui est en cause, c’est l’aide médicale de l’État (AME), instaurée en 2000, (vous en avez lu 27%, il reste à lire 73%, de cet article.)

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