Encore un coup de semonce du Giec pour tenter de se faire entendre

Comme l'avait prédit en son temps le président Jaques Chirac, sans avoir été entendu par ceux qui nous gouvernent, cette fois-ci, le monde qui nous héberge, brûle pour de bon.

Selon les experts, qui y croient encore, pour garder le cap de 2 degrés, les émissions mondiales de CO2 doivent être progressivement réduites de 40 %, puis de 70 % d'ici 2050, pour disparaître totalement d'ici la fin du siècle.

Pour alerter les gouvernements, responsables de l'inaction générale, qui sévit depuis la fin du protocole de Kyoto, qui était l'amorce de ce qu'il fallait décider, les scientifiques du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, le Giec, ont envoyé un nouveau coup de semonce, le 2 novembre, avec la publication de leur cinquième rapport sur le changement climatique.

Cependant, ce rapport n'apporte pas d'éléments nouveaux par rapport aux trois volets publiés depuis septembre 2013.

Il confirme la gravité de la situation et souligne la responsabilité des Etats dans la réponse qu'il est encore tempe d'apporter pour tenter d'écarter les risques les plus sévères liés à l'élévation des températures, si les objectifs ne sont pas atteints.

Pour le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, le temps joue contre nous en sachant que sans mesures (vous en avez lu 47%, il reste à lire 53%, de cet article.)

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