L’EPR à l’épreuve de difficultés techniques et de la condamnation des écologistes
Article lu 22837 fois, depuis sa publication le 04/11/2011 à 09:08:52 (longueur : 1507 caractères)
La construction des premiers EPR, le réacteur nucléaire de 3ème génération, malgré les efforts déployés par ses promoteurs, joue de malchance qu’il faudra expliquer jour.
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La France, avant de sortir du nucléaire aura encore besoin, pendant de longues années de la puissance de l’atome et des EPR, à commencer part celui de Flamanville dans la Manche, devaient venir relayer ses centrales vieillissantes.
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Or, les retards qui s’accumulent, à commencer par celui en construction Finlande, le premier à mettre en exploitation, jettent le doute dans les esprits, quand à la possibilité de leur achèvement en vue d’une exploitation commerciale.
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Concrètement, l’EPR de Flamanville, dont la construction a débuté en 2007 devait entrer en service en 2012, pour être finalement reporté en 2016, avec un doublement à 6 milliards d’euros du budget initial.
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Il devait devenir la vitrine du savoir faire français dans la filière électronucléaire en se caractérisant par son haut niveau de sûreté, alors que la construction en cours a été obérée par des rappels à l’ordre de l’Autorité de sûreté nucléaire, l’ASN, à commencer à l’occasion de manquements dans la construction de radiers.
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Actuellement, deux autres EPR sont en construction en Chine, ce qui porte le nombre de chantiers en cours à quatre.
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Pendant ce temps, les écologistes ne restent pas inactifs et demandent aux candidats aux prochaines élections de traiter du sort de l’EPR dans le cadre du programme de sortie du nucléaire qui leur est cher.