La ministre de la santé veut s'attaquer aux causes du malaise dans les urgences
Article lu 7785 fois, depuis sa publication le 04/09/2019 à 13:40:26 (longueur : 3184 caractères)
En fait, il y a deux causes à ce malaise, qui s'additionnent, l'afflux de malades et le manque de personnel pour s'en occuper et ce, indépendamment du problème de la rémunération de ceux-ci.
A en croire les syndicats, il faudrait ouvrir 10 000 postes et même si Agnés Buzyn avait les crédits pour les financer, ce qui n'est pas le cas, il faudrait un certain temps pour former le personnel à recruter, qui aujourd'hui n'est pas disponible sur le marché de l'emploi, en nombre suffisant.
Pour cette raison, elle a dévoilé le 2 septembre une série de mesures pour améliorer la situation « des services d'urgence en surchauffe, en expliquant lors d'une visite du CHU de Poitiers « On a besoin de trouver une solution de fond, pas juste de soigner le symptôme, cette fièvre ressentie au niveau de l'activité des urgences », en somme elle veut s'attaquer directement à l'affluence des malades en leur offrant d'autres solutions que de se diriger vers un service des urgences.
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