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Pratiques et risques du tatouage Article lu 32748 fois, depuis sa publication le 04/09/2012 à 16:39:17 (longueur : 3165 caractères)
Le tatouage permanant, peu pratiqué dans le temps, touche aujourd’hui le grand public en Europe, même si l’on est encore loin des Etats-Unis où les personnes tatouées avoisineraient 25%.
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Il faut espérer qu’il ne s’agit pas d’une mode temporaire, car une fois gravé, non pas dans le marbre mais sous la peau, il n’est pas facile de se débarrasser des fleurs, professions de foi, signes cabalistiques et autres dessins à la mode, dont on ne veut plus, une fois l’engouement passé, car il est normalement impossible de les effacer.
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Ainsi, en France on compterait actuellement 2 000 tatoueurs professionnels, en sachant que c’est une activité strictement réglementée, pour des rasons d’hygiène et des risques que représente leur non observation pour la santé.
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Une réglementation sanitaire stricte fixe, depuis 2009, les conditions d’exercice de cette activité en France.
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Le tatouage permanant consiste en l’introduction de pigments minéraux ou végétaux à une profondeur de 0,6 à 2 millimètres sous la peau, ce qui n’est jamais sans risques pour le receveur.
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Ce tatouage n’a rien à voir avec le tatouage par décalcomanie qui s’efface à l’eau et au savon et que les jeunes et les moins jeunes pratiquent pour des sorties entre amis ou durant les vacances (mais ce type de tatouage éphémère peut provoquer des allergies plus ou moins graves).
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En France, le tatoueur doit informer ses clients des risques encourus et de la procédure à suivre pour une bonne cicatrisation.
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Une résolution a été adoptée par le Conseil de l’Europe, en 2008, sur les exigences de sécurité des pratiques et un guide de ces recommandations est en cours de préparation.
Les complications sont rares, mais des allergies existent, notamment des lésions cutanées, souvent limitées à une seule couleur ont été observées.
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Des réactions allergiques aux encres peuvent survenir des années après le tatouage et des composants à potentiel cancérigène avaient été trouvés dans certaines encres, dont la composition n’est pas toujours connue.
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En principe, les professionnels de santé et les tatoueurs, ainsi que les fabricants des encres ont l’obligation de déclarer tout effet indésirable à l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produite de santé, l'ANSM.
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Cependant, il faut croire que tout ce passe bien dans le meilleur des mondes, car entre 2004 et 2012, seulement quinze effets indésirables lui ont été signalés.
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Même s’ils sont sous-évalués, les effets indésirables sont (vous en avez lu 79%, il reste à lire 21%, de cet article.)
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