La pratique du télétravail pourrait inciter à la délocalisation de nombreux postes de travail

Le Groupe d'études géopolitique le GEG, un groupe de réflexion indépendant universitaire, attire l'attention dans une note publiée le 1er mai sur le risque de voir, à travers l'actuel développement du télétravail, le travail à distance, justifié par le confinement, se mettre en place la délocalisibilité des emplois de bureau les plus qualifiés.

On pourrait voir émerger de nombreux « free lance » compétents, issus des pays du Sud, capables de rentrer en compétition avec les salariés des pays développés, dont ils devront posséder la langue et la tournure d'esprit.

On sait que jusqu'ici, la mondialisation telle qu'observée depuis les années 1980 s'est surtout traduite par la délocalisation des emplois peu qualifiés, du fait que de nombreuses multinationales ont en effet été conduites à fragmenter leurs chaînes de production, en implantant leurs usines dans des pays où le coût de la main d'œuvre est moins élevé que dans le leur.

On donne comme exemple la Chine dont la compétitivité avec les Etats-Unis a probablement conduit à la création de 2,5 millions d'emplois, perdus par ce pays, tout en expliquant une part non négligeable de sa désindustrialisation progressive.

Lorsque (vous en avez lu 36%, il reste à lire 64%, de cet article.)

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