Demain nous roulerons, peut être, aux micro-algues

Les micro-algues attirent l’attention de nombreux chercheurs dans le monde et en particulier aux Etats-Unis.
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Selon un rapport du ministère de l’Énergie américain, les micro-algues pourraient participer rapidement à la production de biocarburants et cela d’une manière significative.
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Son administration participe, à cet effet, à 30 projets visant à produire du biocarburant a partir de micro-algues, en y consacrant 85 millions de dollars.
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Le projet le plus récent a même fait l’objet d’une annonce du président Barack Obama en personne, ce qui marque l’intérêt accordé à cette perspective de l’autre côté de l’Atlantique.
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Par ailleurs, les études de rentabilité établie par une firme américaine montrent que l’essence ou le gasoil tiré des micro-algues reviendrait à environ 0,46 euro le litre, ce qui en dénote l’intérêt économique.
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Ceci explique que de grands pétroliers comme Exxon et Shell parient également sur le potentiel d’avenir qu’elles présentent.
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Parallèlement, des recherchés intensives sont effectuées au Japon, en Allemagne et en Angleterre mais aussi en Australien en Chine et en Israël, avec pour objectif d’ouvrir la voie au biocarburant de 3ème génération.
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Rappelons que les micro-algues sont des plantes microscopiques qui envahissent les rivières, les lacs et les océans en vivant, comme on peut le constater, aussi bien en eau douce, qu'en eau salé.
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Certaines espèces produisent des réserves de lipides allant jusqu’à 70%, voire jusqu’à 80 % de leur masse, en acide gras, ce qui les prédestine à une production massive de biocarburants à hauts rendements.
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Ces pourcentages laissent espérer des productions annuelles, par hectare, d’une trentaine de tonnes d’huile, ce qui correspond à un rendement au moins trente fois supérieur à celui des oléagineux usuels.
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Il existe entre 200 000 à 1 million d’espèce de micro-algues, ce qui explique les recherches intenses pour identifier celles qui auront la meilleure production de lipides.
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Les recherches portent aussi sur le mode d’utilisation de ce troisième type de biocarburants dans les moteurs des voitures mais aussi des avions.
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De nombreux accords ont déjà été signés à cet égard par des transporteurs aériens.
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Enfin la culture des micro-algues recourt à la photosynthèse qui consomme beaucoup de dioxyde de carbone, du CO2 dont on ne sait pas quoi faire.
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Aussi, de par leurs richesses en substances biochimiques, elles ont des applications dans la production alimentaire et dans la pharmacie.
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Toutes ces caractéristiques expliquent l’intérêt que le monde scientifique et industriel porte aux micro-algues et certains experts estiment que leur exploitation à grande échelle arrivera beaucoup plus vite que l’on l’imagine.
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Ainsi, les micro-algues tiendront lieu des mines d’or d’antan.