L’Australie sacrifie sa Grande Barrière de corail à la fée charbon

L’Australie fait partie des plus grands producteurs mondiaux de charbon et entend en faire profiter tous les pays qui cherchent à s’en procurer, en faisant fi qu’il s’agit de l’un des moyens de production d’énergie des polluants qu’il soit.

A cet effet, le gouvernement a approuvé une extension du port charbonnier d’Abbot Point dans le Queensland, au Nord est de l’Australie, pour en faciliter l’exportation, tout en portant un coup fatal à la protection de l’environnement.

Le projet d’extension du port minier entrainera le rejet de trois millions de mètres cubes de sédiments, au coeur de la zone maritime protégée par l’Unesco, qui figure sur la liste du Patrimoine mondial, du fait de la présence du plus vaste ensemble corallien de la planète.

L’Autorité du parc marin Grande Barrière de Corail, la GBRMPA, a donné son feu vert à ce projet d’extension, alors qu’il existe des projets moins nocifs pour agrandir le port charbonnier, estime Richard Leck, le directeur de la campagne du Fonds mondial pour la nature, le WWF, mais ils sont plus coûteux.

C’est l’oeuvre du premier ministre Tony Abbott, élu en septembre 2013, qui revendique la qualité de climato-sceptique, alors que le continent australien fait partie des zones les plus exposées au réchauffement climatique, comme la récente canicule, dans l’Hémisphères Sud, vient de le prouver.

Il avait, d'ailleurs qualifié en 2009 de (vous en avez lu 57%, il reste à lire 43%, de cet article.)

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