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L’automobile est un acteur majeur de la pollution

L'automobile est un acteur majeur de la pollution

Article lu 13212 fois, depuis sa publication le 04/01/2017 à 07:49:27 (longueur : 3352 caractères)


La lutte contre la pollution se gagnera en mettant fin à ses sources, c'est avant tout le problème majeur de santé publique du 21ème siècle, dans la mesure où la pollution atmosphérique est responsable d'un nombre croissant de maladies respiratoires et de cancers que tout le monde connaît.

La circulation automobile en porte une large responsabilité dans toutes les grandes agglomérations du monde, où l'automobile est reine.

Face à ce fléau, les décideurs politiques font principalement, faute de mieux, peser sur les automobilistes, l'ajustement à leur portée, la restriction de la circulation, bien que peu efficace.

Cela se concrétise par des contraintes gênantes pour l'activité des automobilistes, en attendant, chaque fois, que les conditions atmosphériques, responsables de la pollution évoluent, pour les lever, jusqu'au prochain tour.

Cela ne peut pas s'éterniser et il faut trouver d'autres solutions en agissant non pas sur la circulation mais sur ceux qui polluent, en circulant, pour s'en tenir au secteur de l'automobile, bien qu'il ne soit pas le seul à l'origine de la pollution dans les grandes agglomérations.

La solution est entre les mains des constructeurs automobiles qui doivent construire des véhicules non polluants et entre les mains des consommateurs qui doivent refuser d'acheter des voitures trop polluantes.

Une fois cette règle admise par tous les acteurs de la filière automobile, des producteurs aux consommateurs, il reste à substituer aux quelque 40 millions de véhicules anciens en circulation, des véhicules d'une nouvelle génération, qu'il faut inventer, en commençant par élimination de la circulation des plus polluants.

C'est ici que l'on attend les initiatives, sous diverses formes, des pouvoirs publics, pour hâter et favoriser cette évolution alors que jusqu'à présent les dispositions prises, comme le bonus-malus, bien qu'ayant une certaine efficacité, négligent la question centrale, celle de l'offre de voitures non polluantes.

Ne tournons pas le couteau dans la plaie des constructeurs qui ont trafiqué leurs véhicules en vue de leur homologation, faute de pouvoir présenter des véhicules respectant une réglementation en matière de pollution, bien que très insuffisante face au problème de santé public et de protection de notre planète qui nous taraude.

Il faut partir du principe que les difficultés d'accès aux transports en commun et l'insuffisance des incitations ne suffisent pas à influencer les comportements des consommateurs dans le choix des véhicules, liés exclusivement à leurs conditions d'achat.

Il est de moins en moins question du prix des véhicules sur le marché, mais plutôt des mensualités à payer, par le grand public pour pouvoir en disposer immédiatement.

Notons que l'offre, entretien inclus, est en soi est une bonne chose pour la sécurité routière.

Cependant, la solution est entre les mains des constructeurs qui doivent redéfinir leurs projets industriels avec des axes de production de véhicules compatibles avec les défis écologiques de notre siècle.

Parallèlement, il appartient aux pouvoirs publics, via des incitations et des réglementations, d'orienter le choix des consommateurs, dans la mesure où celui-ci influence les constructeurs, qui ne peuvent pas sortir de véhicules que personne ne peut leur acheter.



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