La pénurie de matériel sanitaire profite aux trafiquants

En période d'urgence sanitaire, qui a des points communs avec l'état de guerre, notamment au regard de l'approvisionnent en produits de base, que la population stocke par peur de manquer, une situation aggravée du fait de circuits parallèles, qui mettent en place à l'initiative d'aigrefins, pour qui s'est du pain béni, en créant un marché noir, avec ses intermédiaires patentés.

Le même phénomène se produit actuellement au niveau des Etats, dans le domaine du matériel médical et sanitaire, tributaire d'entreprises à l'arrêt, dont principalement ceux qui n'ont pas de production nationale, sur laquelle ils ont de l'autorité.

La crise financière et économique de 2008 à conduit bon nombre de pays à réduire leur voilure, à délocaliser des productions, en faisant face aux besoins du quotidien, tout en négligeant les besoins d'un futur incertain, d'autant plus que des stocks de sécurité se démodent, se dégradent et doivent être renouvelés, même ceux qui n'ont pas servi.

L'épidémie du conoranovirus, déclarée pandémie par l'Organisation mondiale de la santé l'OMS en raison du nombre croissant de pays qui en sont atteints, a déclenché de la part des principaux d'entre eux à une course à l'achat de matériel médical et sanitaire, en s'apercevant qu'il leur fait dramatiquement défaut, au risque d'en être tenu comptable par l'opinion publique.

Dans ces conditions, la pénurie quasi générale de respirateurs, masques, et tests a créé une situation inédite de concurrence entre les pays (vous en avez lu 43%, il reste à lire 57%, de cet article.)

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