Malgré les restrictions budgétaires, Marisol Touraine veut réformer les soins de proximité

Par soins de proximité, il faut entendre les soins de ville prodigués par les praticiens libéraux, les médecins, les infirmiers, les kinésithérapeutes et autres, auxquels les patients peuvent faire appel, sauf à s’adresser à des centres de soins ou aller aux urgences.

Les syndicats représentants les praticiens concernés, mais aussi ceux des pharmaciens, ont été conviés par la ministre de la Santé à venir discuter avec l’Assurance maladie, en vue de réformer le mode de rémunération des équipes de soins de proximité.

L’objectif affiché est de mieux coordonner l’activité de ces praticiens libéraux qui travaillent souvent de façon isolée.

Leur coopération contribuera, selon Marisol Touraine, « à améliorer la prise en charge des patients en facilitant leur parcours ».

Elle considère que si la majorité des Français est correctement prise en charge pour les pathologies sans gravité, ce n’est souvent pas le cas des maladies longues et chroniques comme le diabète, où encore le suivi des personnes âgées, qui soufrent de plusieurs pathologies.

Pour ces patients, qui nécessitent d’être suivies de près, la (vous en avez lu 52%, il reste à lire 48%, de cet article.)

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