L’ASN demande à EDF de tirer d’avantage les leçons de Fukushima

Trois ans, après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l’Autorité de sureté nucléaire française, l’ASN, a fait près d’un millier de prescriptions aux exploitants, dont ceux faits à EDF exploitant des 58 réacteurs en activité sur le territoire métropolitain.

Aujourd’hui, l’ASN juge insuffisant le plan d’action post-Fukushima proposé par EDF pour renforcer la tenue de ses centrales aux évènements extrêmes.

C’est la conclusion à tirer des dix-neuf prescriptions complémentaires votées, le 21 janvier par le collège de l’ASN, qui vient d’être commentée par son président, Pierre Franck Chevet, devant la presse.

Pour le parc nucléaire français, ce n’est pas la technique proprement dite qui est en cause, mais la protection contre des événements extrêmes, externes, aux réacteurs.

Sont visés les catastrophes naturelles telles que les tremblements de terre, les inondations, les tempêtes et les cumuls de ces évènements, mais aussi une perte d’alimentation en eau de refroidissement ou en électricité, que cette perte soit due à un aléa naturel, à un attentat ou la chute d’un avion.

Face à ces risques, la solution préconisée consiste à (vous en avez lu 46%, il reste à lire 54%, de cet article.)

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