La leçon de morale pourrait revenir à l’école

Les « anciens » doivent encore se souvenir de la leçon de morale par laquelle commençait la journée traditionnelle à l’école primaire publique.
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Le maître ou la maîtresse inscrivait au tableau une citation ou une maxime, qu’un élève devait lire avant de la commenter.
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Les écoliers devaient ensuite, la recopier proprement sur leur cahier, pour mieux la retenir et c’était aussi le premier exercice de lecture, d’écriture et d’orthographe de la journée.
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Il y en avait au maximum pour 20 minutes, mais des parents demandaient aussi à voir le cahier de morale de leurs enfants, pour le commenter en famille.
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Quelques phrases de morale des années 1950 :

- Je n'aime pas que l'on se moque de moi, je ne me moque pas des autres

- Il faut surtout être bon et penser aux autres plus qu’à soi-même

- Je protège les plus petits que moi contre les dangers qui peuvent les menacer

- Il faut combattre l’intolérance et respecter les opinions d’autrui

- Je n'aime pas attendre, je ne fais pas attendre les autres

- Bavarder en classe, c’est gêner ses camarades


Aujourd’hui, Vincent Peillon, le ministre de l’Education nationale, qui veut plus de morale à l’école en y introduisant l’enseignement de la morale « laïque ».
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Cet enseignement dit-il doit être harmonisé pour enseigner aux enfants les principes et le comportement du « vivre ensemble ».
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Il y a beaucoup de petits dispositifs, a-t-il expliqué lors d’une conférence de presse de rentrée en précisant « Je veux créer un consensus car cela va très au-delà du clivage gauche- droite ».
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Cependant, c’est la laïcité qui semble être l’élément central de son projet, car il a souligné qu’elle était régulièrement chahutée à l’école par diverses polémiques, comme celui des mamans accompagnantes voilées lors de sorties scolaires ou la question de la viande halal à la cantine.
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Pour lui, la laïcité n’est pas une simple tolérance, ce n’est pas « tout ce vaut » c’est un ensemble de valeurs que nous devons partager et, pour cela, il faut qu’elles nous soient enseignées et qu’elles soient apprises.
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A cet effet, il faut reconstruire entre les enfants de France « du commun » a-t-il ajouté.
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La question qui se pose est de savoir ce que peut être la morale partagée voulue par Vincent Peillon dans une société pluraliste comme celle qui s’est développée en France, où il y a plusieurs morales conventionnelles différentes.
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Avant les élections de cette année, Luc Chatel et le Haut conseil à l’intégration avaient installés (vous en avez lu 81%, il reste à lire 19%, de cet article.)

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