Les arrêts de travail de complaisance

Le gouvernement cherche à mettre fin aux arrêts de travail de complaisance qui gre?vent le budget de l’Assurance maladie. Force est de constater qu’il y a de plus en plus d’arrêts maladie prescrits, ce que les médecins eux-mêmes constatent, mais comment résister a? la demande d’un patient qui vient pour un soin justifié et qui réclame a? cette occasion un arrêt de travail d’une semaine, alors qu’il pourrait parfaitement faire son travail, surtout si c’est du télétravail ? Le médecin de ville est mal préparé a? cet égard. Il peut débusquer et résister a? ceux qui ne viennent que pour cela, car lui aussi est listé par l’Assurance maladie s’il dépasse les normes pratiquées par la profession.

Les dépenses d’indemnités journalières, hors Covid-19, ont bondi de 8,2 % en un an, en 2022, ce qui dénote qu’il s’agit bien d’une tendance nouvelle et non pas le fait d’une épidémie, pour atteindre 13,5 milliards d’euros, hors maternité, dont une partie n’est pas justifiée. Cette proportion atteint une dimension inquiétante pour les gestionnaires de l’Assurance maladie. C’est (vous en avez lu 27%, il reste à lire 73%, de cet article.)

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