La France ne pourra pas sortir du nucléaire avant longtemps

Les propos véhéments de certains écologistes et les réponses convenues d’hommes politiques ont pu laisser croire que la France aura cessé de faire fonctionner totalement ses centrales nucléaires d’ici vingt ans.
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Sur cette question, Nicolas Sarkozy s’est expliqué clairement à l’occasion d’un un récent déplacement en Corrèze.
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Après avoir assuré qu’il « ne faut pas opposer l’usine et la défense de l’environnement » et avoir insisté sur la compatibilité entre productivisme et environnement en s’exclamant :
« Au nom de l’environnement on voudrait tuer le développement en France » et de préciser
« Je suis pour le développement durable, mais je suis contre la croissance zéro ».
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Enfin, abordant la question du nucléaire, il a ajouté :
« Nous n’allons pas revenir à la bougie, sortir du nucléaire reviendrait à se couper un bras ».
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La France, qui produit plus de 75% de son électricité dans ces centrales nucléaires, plus qu’aucun autre pays industrialisé, doit consacrer l’essentiel de ses ressources à la mise en sécurité de ses centrales nucléaires, ce qui ne doit pas la détourner, bien entendu, de la mise en œuvre de moyens de production d’énergies renouvelables.
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N’oublions pas que le développement industriel de la France des dernières décennies doit beaucoup au nucléaire, une partie de son indépendance énergétique et de l’électricité produite à bas prix, par rapport à celui d’autres pays, même si, aujourd’hui, il peut servir d’enjeu politique, bien que personne ne puisse être durablement dupe.
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En revenant sur la catastrophe de Fukushima au Japon, le chef de l’Etat a fait remarquer qu’il ne s’agissait pas d’un accident nucléaire comme celui qui s’est produit, il y a 25 ans à Tchernobyl, mais qu’elle a été provoquée par une catastrophe naturelle non maîtrisée.
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La technique de la maîtrise des risques comporte une phase « retour d’expérience » qui est actuellement appliquée en Europe et tout particulièrement chez nous, qui consiste à vérifier si la prise en compte des risques naturels de toute nature, au moment de la construction de nos centrales nucléaires, est toujours valable ou si elle a besoin d’être révisée. (Pour mieux comprendre la « Maîtrise des Risques », RiskAssur a ré-édité en numérique « pdf » le premier ouvrage écrit sur le sujet en français : En savoir et/ou commander La Maîtrise des Risques
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Le hasard veut qu’une nouvelle carte de zonage sismique français a été élaborée, issue des avancées de la connaissance scientifique en sismologie depuis 20 ans, afin d’améliorer la prévention sur le territoire national, en particulier dans les Pyrénées, les Alpes, la Provence ce et en Alsace, pour servira aux études en cours.
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D’autres risques ont pu évoluer avec le temps, comme celui des inondations et des tempêtes, dont on doit s’inquiéter à l’avenir, à l’exemple des tornades meurtrières quoi viennent de s’abattre dans le sud-est des Etats-Unis et auxquelles une centrale nucléaire doit pouvoir résister.