Du fait de la crise sanitaire les mal-logés sont plus exposés à la maladie et fragilisés sur le plan financier

La Fondation Abbé Pierre qui vient de publier le 2 février son 26ème rapport annuel sur l'état des mal-logés en France, redoute une explosion post-crise sanitaire des loyers impayés et des expulsions.

Il n'est pas facile de se confiner lorsqu'on habite un logement insalubre et exigu ou en centre d'hébergement, selon le chargé d'étude à la Fondation Abbé Pierre, les mesures économiques de soutien prises par l'Etat ont su préserver le cœur du salariat stable, mais pas la frange des précaires, comme en témoignent les files d'attente aux Restos du cœur et aux banques alimentaires, la hausse inédite de 10 % du nombre d'allocataires du revenu de solidarité active, le RSA mais aussi les impayées des factures d'énergie, en hausse de 18 % par rapport à 2019, qui ont entraîné 672 000 coupures d'électricité ou de gaz.

Les impayés de loyers, eux, semblent pour le moment contenu dans le parc social comme dans le parc privé.

Les bailleurs sociaux font état de 65 millions (vous en avez lu 29%, il reste à lire 71%, de cet article.)

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