La COP 28, tout en s’ouvrant dans un État pétrolier, vise à tripler les capacités d’énergie renouvelable d’ici à 2030

On accuse les États pétroliers, dont l’Émirat Arabe Uni fait partie, qui a pourtant été désigné comme pays hôte de la COP 28, dont le président est tout naturellement le ministre de l'industrie, à la tête de la société nationale du pétrole de son pays. Mais pas seulement, il fait aussi partie des fondateurs et des dirigeants de Masdar, la société nationale d’énergie renouvelable. Les deux fonctions ne sont pas incompatibles, car si l’extraction pétrolière est vouée au déclin, ce sont les énergies renouvelables qui prennent le relais et on ne peut que féliciter l’Émirat Arabe Uni d’investir des profits tirés des hydrocarbures dans les énergies renouvelables.

On vient d’apprendre que Masdar a inauguré l’une des plus grandes centrales solaires au monde, située en plein désert à Al Dhafra, dont les quatre millions (vous en avez lu 24%, il reste à lire 76%, de cet article.)

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