Quelle que soit la réforme à venir, il faudra dégager des fonds pour les hôpitaux publics

La Fédération hospitalière de France, la FHF, s’alarme des besoins des établissements publics en manque de liquidité.
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La faute en incombe aux récentes règles prudentielles Bâle III qui restreignent l’accès au secteur bancaire pour les hôpitaux et au démantèlement de la banque Dexia, l’un des principaux acteurs de financement des hôpitaux.
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Fin juillet, une délégation de la FHF s’est vu opposer une fin de non-recevoir par la Banque Postale, lors d’un échange d’informations sur les besoins de financement à court terme des hôpitaux, car la banque privilégie le financement des collectivités locales, dont les besoins sont mieux connus des banquiers.
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La Banque Postale a toutefois indiqué vouloir se positionner sur le financement des établissements de santé à partir de 2013 et recruterait actuellement des équipes d’expert à cette fin.
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Cependant, en attendant, les hôpitaux publics auront à solutionner leur besoin de trésorerie à court terme, d’environ 1,3 milliard d’euros.
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Dans ce contexte, le gouvernement envisage d’utiliser une partie du grand emprunt levé en 2010 pour financer des projets immobiliers des hôpitaux publics.


Ainsi, le grand emprunt lancé en 2010 par Nicolas Sarkozy pourrait venir au secours des hôpitaux publics, pour la plupart financièrement asphyxiés, comme vient de le suggérer la ministre de la Santé, Marisol Touraine, afin de couvrir leurs investissements en cours de réalisation.
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Le FHF a chiffré leur besoin immédiat à (vous en avez lu 54%, il reste à lire 46%, de cet article.)

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