On ne peut pas impunément faire jaillir le pétrole et le gaz du fond de la mer
Article lu 23383 fois, depuis sa publication le 30/08/2011 à 08:51:36 (longueur : 1280 caractères)
Après BP dans le Golfe du Mexique, son homologue, l’anglo-néerlandais Shell vient d’en faire la cruelle expérience en mer du Nord, en laissant échapper le pétrole contenu dans un oléoduc qu’il exploite au large des côtes écossaises.
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Si les quantités de pétrole rependues de son fait dans la mer du Nord sont sans commune mesure avec celles rependues dans le Golfe du Mexique, elles sont à l’origine d’une pollution dont on aurait pu se passer.
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La recherche et l’exploitation de gisement d’hydrocarbures sont des activités à hauts risques, surtout en mer, que seul la fiabilité et l’entretien poussées à l’extrême, des installations peuvent justifier.
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Or, selon une enquête de l’organisme britannique de contrôle de la sécurité, la sûreté à bord de 96% des installations en mer du Nord est insuffisante et 20% d’entre elles montrent de sérieuses lacunes, alors que les géants du pétrole qui les exploitent, engrangent les bénéfices que l’on sait.
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Peut-on imaginer les conséquences d’une éruption libre ou d’une fuite de pétrole à l’occasion des activités de prospection et d’exploitation qui se dessine dans l’Arctique ?
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Il appartiendra aux autorités qui délivrent les permis d’exploration et d’exploitation d’imposer des règles de sécurité et de veilleur à leur respect.