Dans les hôpitaux publics, la sous dotation budgétaire entraine la hausse des déficits

Alors que le déficit des 1 100 établissements publics devrait se creuser à 400 millions en 2013 contre 150 millions en 2012, le président de la Fédération hospitalière de France la FHF, Frédéric Valentoux explique pudiquement que les « difficultés des hôpitaux en 2013 viennent d’un décalage entre nos autorisations de dépense et l’évolution de nos charges ».

En fait, l’enveloppe attribuée par l’Etat aux 1 100 établissement publics n’a progressé que de 2,4 %, alors que les charges, et notamment les frais de personnel ont progressé, en ce qui les concerne, entre 3,6 et 3,8 %.

Ce mécanisme, qui se renouvelle régulièrement, n’a pas été compensé en 2013, par un regain d’activité, comme celui qu’à connu l’exercice 2012.

En 2013, l’activité hospitalière dans le secteur public , n’a augmenté que de 2 % contre 3 % 2013.

Cependant, ce ne sont que des chiffres provisoires et un communiqué conjoint des ministres de la Santé, Marisol Touraine et du ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, sans contester formellement cette dégradation, annonce que les chiffres consolidés ne seront publiés qu’en mars prochain.

La situation financière des hôpitaux publics s’est aggravée en 2013, car le gel des crédits, décidé en début de l’exercice, pour tenter de réduire le déficit de l’Assurance maladie, n’a été que partiellement levé en fin d’exercice.

Rappelons que ce déficit devait, par référence à la loi de financement de la Sécurité sociale, baisser de 1 milliard d’euros en 2013.

Toutefois, (vous en avez lu 60%, il reste à lire 40%, de cet article.)

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