Les animaux morts font désormais avancer les voitures

Rappelons que les animaux de trait, principalement les chevaux mais aussi les mulets, les ânes et les boeufs ont fourni, durant des siècles la force motrice dont l’homme avait besoin pour ses activités, avant être remplacées par la « fée électricité », par les énergies minières dont on annonce le déclin, le nucléaire tant redouté, alors que les énergies renouvelables sont de plus à l’honneur.

C’est dans ce contexte, dominé par les progrès techniques qui se bousculent, que l'on apprend l’existence d’une filière de recyclage d’animaux morts, pour fournir un carburant auto, qui n’est ni bio, ni agricole.

On savait déjà que l’on utilisait l’huile de friture récupérée dans la restauration, pour faire tourner des moteurs, alors pourquoi pas se servir des animaux morts, d’autant plus que l’on ne sait pas trop, comment faire, pour s’en débraser, sans créer une source de pollution, en les incinérant.

Dans notre monde, axé sur la consommation, les problèmes essentiels sont ceux de se débarrasser des déchets, que l’on ne peut plus ni enfouir, ni bruler, tant ils sont nombreux, au point de les transporter au loin, au mépris de la loi, pour les faire recycler par les plus pauvres de notre société.

C’est dans ce contexte que se pose le problème du sort à donner aux animaux trouvés morts dans les fermes, les ATM, auxquels il faut ajouter notamment les déchets issus de la transformation de la viande de boucherie, et d’ailleurs.

Ces déchets sont traditionnellement collectés par (vous en avez lu 62%, il reste à lire 38%, de cet article.)

…

Cet article est réservée aux abonnés à RiskAssur-hebdo Privilège

Vous êtes déjà abonné, pour vous identifier, cliquez ici

Abonnement en ligne
Abonnement 12 mois pour 504 euros ttc, en cliquant ici
Abonnement 1 mois pour 56,40 euros ttc, en cliquant ici
Essayer RiskAssur PRIVILEGE pour seulement 15 euros, vous donnant acces a l'integralite des archives (plus de 35 000 articles) : cliquez ICI