C’est la fin de l’électricité bon marché en France

Jusqu’à un passé récent, Electricité de France, EDF couvrait l’essentiel des besoins de sa clientèle par l’hydraulique et le nucléaire, ce qui lui permettait de pratiquer des tarifs bas, sur les bases comptables applicables.

Il n’était pas question de provisionner les coûts futurs, notamment ceux du nucléaire qui couvrait à l’époque 75 % de nos besoins.

On savait qu’il faudrait, un jour, désactiver et démanteler les centrales nucléaires en activité et construire des zones de stockage pour les combustibles et les matériaux irradiés, à stocker pratiquement pour l’éternité.

Mais, comme on ne savait ni quand la France serait confrontée à ces problèmes, ni comment les résoudre le moment venu, on pouvait imaginer que les coûts de ces opérations seraient considérables et qu’il faudrait y faire face, le moment venu.

A cette époque le souhait des pouvoirs publics était déjà de voir les énergies renouvelables monter en puissance, d’où la mise en application du principe de rachat, par l’opérateur national, des kilowatts produits, à un prix rémunérateur pour leur producteur.

Ces kilowatts sont - ensuite - revendus à (vous en avez lu 25%, il reste à lire 75%, de cet article.)

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