L'IA et la souveraineté numérique : l'Europe est-elle encore dans la course ?

Face à la domination des géants américains et chinois dans le domaine de l'intelligence artificielle, l'Europe tente de reprendre la main avec un encadrement juridique pionnier – l'AI Act – et une accélération des investissements publics.

L'intelligence artificielle (IA) est devenue un levier stratégique dans les champs économiques, militaires, scientifiques et sociaux. Maîtriser cette technologie ne relève plus seulement d'une ambition industrielle, mais bien d'un enjeu de souveraineté numérique.

Or, le constat est préoccupant pour l'Europe. Tandis que les États-Unis s’appuient sur des géants comme Google, OpenAI, Microsoft ou Amazon, et que la Chine avance à grands pas avec Baidu ou Tencent, l'Union européenne peine à s'imposer dans la bataille de l'IA. Le Vieux Continent dépend des infrastructures, des modèles et même des talents issus d'écosystèmes extra-européens.

Dès lors, deux leviers s'imposent : l’encadrement réglementaire pour protéger les droits fondamentaux et (vous en avez lu 21%, il reste à lire 79%, de cet article.)

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