Le secteur de l’optique est exposé à son tour au low cost

Une enseigne néerlandaise qui détient 35 % du marché dans son pays et qui a ouvert en sept ans une cinquantaine de magasins dans le Nord de la France, veut rééditer en France, le succès que connaît son enseigne, Hans Anders, aux Pays-Bas.

Partie de rien, en 1982, la marque « Hans Anders », Anders qui signifie « autrement » ou « différent », dans la langue du pays , détient 35 % du marché aux Pays-Bas.

Son mode de fonctionnement lui permet de proposer en France des lunettes à 225 euros en moyenne, pour les 1 000 montures de sa gamme, contre 470 euros, en moyenne du marché français.

Ses tarifs reposent sur une communication réduite, des boutiques plus petites que celle des grandes chaines, des achats de montures effectués au niveau du groupe et un transfert du montage des verres, en amont des magasins.

En se fiant aux déclarations de François-Xavier Jambart, qui a pris en 2011 la direction générale de l’enseigne en France, la vente en ligne, qui permet de peser sur les prix, suscite des réticence et présente des risques, alors que le client a besoin de boutiques, en citant comme exemple celles des télécoms.

Son objectif est de doubler le nombre de boutiques en trois ans, en faisant passer leur nombre de 50 à 100.

Remarquons que c’est une taille modeste, dans un marché qui compte (vous en avez lu 52%, il reste à lire 48%, de cet article.)

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