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GB: une torchère brûle sur une plateforme Total évacuée, risque d’explosion

Article lu 10456 fois, depuis sa publication le 28/03/2012 à 14:33:09 (longueur : 4670 caractères)


Une torchère continuait mercredi à brûler sur la plateforme de Total en mer du Nord évacuée à la suite d’une fuite de gaz qui perdure depuis dimanche, faisant craindre à des experts une explosion en cas de changement des vents, actuellement favorables au groupe pétrolier français.

"La torchère brûle, comme c’est normalement le cas sur une plateforme", a déclaré à l’AFP un porte-parole de Total, Brian O’Neill.

"Mais nous ne considérons pas que cela représente un risque à cause de la direction des vents", a précisé un autre porte-parole du groupe, affirmant qu’il n’y avait pas de "risque d’étincelle".

Le directeur de la santé, la sécurité et l’environnement chez Total, David Hainsworth, avait toutefois reconnu mardi qu’un risque d’explosion existait sur la plateforme Elgin, située à 240 km au large de la ville écossaise d’Aberdeen.

"Le gaz est inflammable, mais l’alimentation électrique a été coupée sur la plateforme pour minimiser le risque d’étincelle, toutefois il est évident qu’il y a un risque", avait-il admis sur la BBC.

Néanmoins, "le vent pousse le panache de gaz dans une direction opposée à celle de la torchère. Et selon les prévisions météorologiques, il va souffler dans la même direction pendant cinq à six jours", avait-il ajouté.

Les experts estiment aussi que le risque d’explosion existe si un changement des vents fait remonter le gaz vers la flamme.

"La torchère est située dans la plus haute partie de la plateforme, et le gaz, qui est avant tout du méthane, est relativement lourd, donc il reste en bas", a expliqué mercredi à l’AFP Simon Boxall, océanographe à l’université de Southampton (sud de l’Angleterre).

"Puisque c’est venteux, il y a des chances que le gaz se disperse rapidement. Mais si le vent cesse totalement, le gaz montera vers la flamme et cela pourrait créer une explosion", a-t-il ajouté, s’étonnant que la torchère brûle toujours. "On ne sait pas si cela a été fait de façon volontaire pour brûler une partie du gaz, ou si quelqu’un a oublié" de l’éteindre.

"Avec une bouteille de gaz de camping, quand vous la fermez, la flamme continue à brûler pendant un petit moment puis s’éteint, et on s’attendait à la même chose ici", a ajouté Martin Preston, spécialiste des pollutions marines à l’université de Liverpool (ouest de l’Angleterre), jugeant "très difficile de prédire" les risques d’explosion.

En raison du danger que représente la fuite à l’origine de l’évacuation totale de la plateforme, où travaillaient plus de 200 personnes, Total a mis en place une zone d’exclusion maritime et aérienne. Un avion a de nouveau survolé mercredi matin les alentours de la plateforme, selon le groupe qui n’a pas donné plus de précisions.

Total examine plusieurs options pour tenter de colmater la fuite qui représente, selon la compagnie, son "plus gros incident en mer du Nord depuis au moins dix ans". L’un des scénarios envisagés consiste à forer un second puits, une option qui "peut prendre jusqu’à six mois", a reconnu un porte-parole de Total.

Lors de la fuite dimanche, du liquide s’était d’abord échappé avant le gaz, selon le groupe, entraînant la formation d’une nappe d’hydrocrabures d’environ 12km2. Ce condensat léger devrait cependant spontanément s’évaporer de la surface de l’eau, a estimé Total.

L’océanographe Simon Boxall a estimé "faible" le risque pour l’environnement.

Pour l’agence d’évaluation financière Fitch, la fuite de gaz n’est pas comparable à la désastreuse marée noire du golfe du Mexique en 2010 provoquée par l’explosion d’une plateforme BP, et Total est en mesure de couvrir tous les coûts qu’elle pourrait entraîner.

De son côté, le ministre écossais de l’Environnement, Richard Lochhead, a exigé de Total qu’il communique davantage sur l’incident. "Il s’agit d’une situation très grave et bien sûr nous ne pouvons pas nous rendre sur place pour voir ce qui se passe, donc nous avons besoin que le groupe (…) soit totalement transparent."
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LONDRES, 28 mars 2012 (AFP) - Par Béatrice DEBUT
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