Des radars-tronçons au service de la sécurité routière

Les services ministériels en charge de la sécurité routière viennent d’installer le premier « radar-tronçon » en France, alors que les automobilistes n’ont pas encore fini d’accepter les radars qui les flashent en cas de dépassements des vitesses autorisées et de mettre au point des subterfuges pour y échapper.
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Les radars-tronçon sont conçus pour mesurer la vitesse moyenne pratiquée par les conducteurs sur une section de plusieurs kilomètres et non pas la vitesse instantanée qui permet aux automobilistes « fanas » de grande vitesse d’accélérer une fois le radar passé.
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Le premier radar-tronçon qui vient d’être mis en service près de Besançon dans le Doubs contrôlera la vitesse sur une portion de deux kilomètres où la vitesse est limitée à 70 km/h, ce qui devrait lui garantir un bon chiffre d’affaires.
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Il a été testé pendant un mois en constatant 40 infractions par jour, pour une fréquentation de 13 000 à 15 000 véhicules.
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Deux caméras vidéo relèvent la plaque des véhicules, l’une à l’entrée de la section et l’autre à la sortie, et l’heure de passage puis, une unité de traitement calcule la vitesse moyenne pratiquée.


Si la vitesse autorisée sur le tronçon, en l’occurrence 70 km/h a été dépassée, la photo est envoyée au Centre national de traitement des amendes de Rennes, pour identification du titulaires de la carte grise, l’établissement du constat d’infraction, le retrait d’un ou de plusieurs point(s) sur le permis, l'encaissement de l’amende forfaitaire ou transmission du constat au parquet, si la vitesse constatée justifie d’autres poursuites.
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Les seuls qui continueront à bénéficier de l’impunité sont les conducteurs de véhicules immatriculés dans des pays étrangers n’ayant pas encore signé de convention de réciprocité relative au constat des infractions routières et au recouvrement des amendes qui en découlent.
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