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L'indice des prix à la consommation (IPC) provisoire de mai 2025, publié par l'Insee, marque un ralentissement de l'inflation annuelle à 0,7 %, porté par la baisse de l'énergie et des services.
Selon les résultats provisoires publiés le 27 mai 2025 par l'Insee, l'inflation sur un an s'établirait à +0,7 %, après avoir atteint +0,8 % en avril. Cette décrue légère mais significative s'explique par plusieurs facteurs convergents :
- La baisse accélérée des prix de l'énergie, qui chutent de -8,1 % sur un an après -7,8 % en avril.
- Le ralentissement du coût des services, dont la hausse est contenue à +2,1 % contre +2,4 % le mois précédent.
Une diminution marquée des tarifs de communication et des transports qui vient atténuer l'impact inflationniste habituel de ces postes.
En revanche, l'alimentation connaît une légère accélération, avec une hausse annuelle passant de +1,2 % à +1,3 %, notamment portée par les produits non frais. Quant au tabac et aux produits manufacturés, ils enregistrent respectivement une inflation stable à +4,1 % et une variation nulle à -0,2 %.
Sur un mois, l'indice global des prix à la consommation recule de -0,1 % en mai, contre +0,6 % en avril. Cette évolution est surtout attribuable à :
- Une quatrième baisse consécutive des prix de l'énergie, en particulier ceux du gaz et des produits pétroliers.
- Une stabilité relative des autres grandes composantes : les services, les produits manufacturés et le tabac ne montrent pas de variation notable.
- Une poursuite de la hausse des prix alimentaires, qui vient nuancer le recul global.
Ce contraste mensuel souligne une désynchronisation sectorielle : alors que l'énergie allège le budget des ménages, l'alimentation continue de peser sur leur pouvoir d'achat.
L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour les comparaisons européennes, reflète une dynamique légèrement différente :
- Sur un an, l'IPCH ralentit de +0,9 % à +0,6 %.
- Sur un mois, il diminue de -0,2 %, contre +0,7 % en avril.
Cette évolution confirme la tendance désinflationniste à l'échelle européenne, avec des effets différenciés selon les pays, en particulier sur le périmètre de la santé (pris en compte net de remboursements dans l'IPCH).
La faible progression de l'IPC à +0,7 % sur un an pourrait être perçue comme un signe de stabilisation économique, soulageant les décideurs politiques et monétaires.
Toutefois, deux points de vigilance méritent d'être soulignés :
- L'alimentation reste dynamique, ce qui peut affecter les ménages les plus vulnérables, surtout en contexte de stagnation salariale.
- Le repli des prix de l'énergie, s'il s'inscrit dans la durée, pourrait masquer des tensions latentes sur d'autres segments (logistique, matières premières).
En somme, cette photographie mensuelle de l'inflation appelle à une analyse prudente : le ralentissement est réel, mais les composantes sous-jacentes suggèrent une évolution en dents de scie plutôt qu'un retour durable à la stabilité.
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