La maladie de la vache folle n’est pas éradiquée
Article lu 16159 fois, depuis sa publication le 27/04/2012 à 09:14:18 (longueur : 2045 caractères)
Le ministère de l’Agriculture américain vient de découvrir un cas de vache folle en Californie, l’un des grands Etats producteurs de viande bovine, après le Texas et le Kansas.
#
Cette découverte intervient après 9 ans d’accalmie.
#
En fait, il s’agit d'un cas découvert aux Etats-Unis, un pays épargné par l’épidémie que nous avons connue chez nous.
#
Des échantillons de la vache incriminée ont été testés dans un laboratoire américain et se sont avérés positifs, ce qui confirme bien que la maladie n’a pas été éradiquée et peut revenir à tout moment.
#
Ce constat justifie les 40 000 tests effectués chaque année aux Etats-Unis par les services sanitaires.
#
Le ministère américain s’est voulu rassurant vis-à-vis des consommateurs, en précisant que l’animal malade, une vache laitière, n’était pas destiné à la consommation humaine.
#
Cette information n’a pas empêché deux grandes enseignes alimentaires sud-coréennes de suspendre la vente de viande de bœuf américain dans leurs magasins, alors que leur ministère a conservé sa confiance au bœuf américain, tout en annonçant renforçait les inspections des viandes importées.
#
L’Europe de son côté n’imposera aucune mesure particulière sur l’importions de viande américaine, comme d’ailleurs le Japon et le Mexique, qui comptent parmi les principaux importateurs de viande américaine.
#
Selon les données officielles, l’exportation de viande américaine vers ses principaux marchés représente 267 millions d’euros par an, à partir d’un cheptel de plus de 90 millions de tête de bétail, ce qui explique la peur naissante des éleveurs, qui craignent des mesures restrictives de leur part.
#
Ils gardent un mauvais souvenir des années 2004 à 2007, après la découverte d’un premier cas de vache folle 2003, qui avait provoqué le boycotte des viandes américaines dans une douzaine de pays.
#
Cependant, les préjugés ont la vie dure et le dernier mot appartiendra aux consommateurs des gros pays importateurs de viande en provenance des Etats-Unis, ce qui n’est pas le cas de la France.