L'Assurance maladie s'invite dans la campagne présidentielle

La branche maladie de la Sécurité sociale qui est l'une de ses quatre branches a été conçue à Alger, avant la libération de la France, par le Conseil national de la résistance, sous l'égide du Général de Gaule et elle n'a pas été modifiée, dans ses principes, depuis.

Elle rembourse actuellement 150 milliards d'euros de frais de santé par an dans un cadre budgétaire strictement contrôlé par les pouvoirs publics, car la santé est un domaine où le budget peut rapidement déraper.

L'Assurance maladie est absente depuis des années des débats électoraux et c'est d'une manière tout à fait inattendue qu'un candidat de la droite parlementaire peut émettre l'idée de réserver le remboursement des soins par l'Assurance maladie publique aux seules maladies graves et aux affections de longue durée et de laisser le financement de la médecine de ville, aux assurances privées, en distinguant ainsi le petit risque du gros risque.

Ce candidat de la droite a lancé le débat et, en réaction, l'idée d'une meilleure prise en charge publique des frais de santé a fait son chemin, à gauche.

C'est dans ce contexte qu'a été lancée l'idée d'une « assurance maladie universelle » par Martin Hirsch, directeur général de l'Assistance publique ¬Hôpitaux de Paris et Didier Tabuteau, titulaire de la chaire santé à Science Po.

Le (vous en avez lu 25%, il reste à lire 75%, de cet article.)

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