La Commission européenne a arbitré sur l’effort de réduction des émissions de CO2

La Commission européenne devait arrêter sa proposition de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de CO2, des 28 Etats membres de l’Union européenne, d’ici 2030.

Jusqu’au dernier moment, la discussion a été animée entre, d’un côté par le commissaire européen à l’Energie Ganter Oettinger et le commissaire à l’Industrie Antonio Trajan et, d’autre part, par la commissaire au climat Connie Hedegaard, gardiens d’intérêts différents.

Les deux premiers défendaient, au nom de la compétitivité, un effort limité à 35 %, tandis que la commissaire à l’Environnement plaidait, avec le soutien des principaux pays de l’Union européenne, dont la France, en faveur d’un objectif plus ambitieux, de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 %, d’ici 2030 , par rapport à 1990.

C’est la proposition défendue par Connie Hedegaard qui l’a emporté.

Cette proposition prévoit également que l'Union européenne pousse la part de l’énergie produite à partir d’énergies renouvelables à 27 % d’ici 2030, cependant sans imposer aux Etats d’objectifs contraignants.

C’est l’une des grandes différences avec le précédent (vous en avez lu 40%, il reste à lire 60%, de cet article.)

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