L'accord de Paris sur la réduction des émissions de gaz à effet reste sans effets
Article lu 6614 fois, depuis sa publication le 26/11/2019 à 11:35:55 (longueur : 3412 caractères)
Les principaux gaz à effet de serre, les GES, à l'origine du réchauffement climatique ont franchi de nouveaux records en concentration en 2018, ce qui prouve que les émissions qui les alimentent n'ont pas baissé.
Pour l'ONU, qui vient de lancer une mise en garde, «?Il n'y a aucun signe de ralentissement et encore moins de diminution, malgré tous les engagements pris au titre de l'accord de Paris sur le climat » confirme le secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale l'OMM, à l'occasion de la publication du bulletin annuel de l'instance sur le sujet.
Ce rapport rend compte non pas des quantités de GES qui sont libérés dans l'atmosphère, mais de celles qui y restent concentrées, sachant que les océans absorbent environ le quart des émissions totales, tout comme la biosphère, dont font partie les forêts.
D'après les scientifiques, le CO2, qui est associé aux activités humaines et constitue les GES les plus persistantes a battu un nouveau record de concentration en 2018, à 407,8 ppm, soit 147 % du niveau préindustriel de 1750.
La (vous en avez lu 31%, il reste à lire 69%, de cet article.)
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