Le TGV de la SNCF face au défi de la concurrence européenne (Erik Kauf)

Notre Société Nationale des Chemins de Fer, la SNCF, qui a le monopole des transports ferroviaires en France, avec les obligations qui en découlent, est obligée, en vertu de la législation « antimonopolistique » de l'Union européenne (UE), de laisser circuler sur son réseau TGV des trains d'autres compagnies que les siens, desservant les mêmes destinations, contre le versement d'un droit de péage, pour lui faire concurrence.

La concurrence peut porter sur la tarification, les stations desservies en bout de ligne et la qualité du service. C'est ainsi qu'une rame de TGV, détachée d'un train à destination de la Suisse, dessert deux fois par jour Évian pour les clients des stations de sports d'hiver, rendues ainsi plus facilement accessibles : c'est un plus pour la SNCF.

Pour faire jouer la concurrence internationale lancée par l'UE, le dimanche 15 juin, l'italien Trenitalia proposera un TGV Paris–Marseille qui doublera, sur cette liaison, des trains de la SNCF, avec le risque qu'il y en ait trop à certaines heures. Les (vous en avez lu 13%, il reste à lire 87%, de cet article.)

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