Aux Etats-Unis on ne croit pas à la fin des énergies fossiles

Alors que l'on recommande en Europe aux banques et aux institutions financières de se retirer le plus rapidement possible des entreprises exploitant des énergies fossiles dont l'activité serait condamnée à brève échéance pour mettre fin aux émissions de gaz à effet de serre à l'origine du réchauffement climatique, aux Etats-Unis des entreprises se disputent encore à coups de milliards de dollars du pétrole de schiste.

Les observateurs habitués aux grandes manœuvres usuelles dans le monde du pétrole où l'unité de compte est le milliard de dollars, ont été surpris qu'un groupe américain mette 57 milliards de dollars sur la table pour racheter un concurrent, alors qu'un autre venait de proposer 33 milliards de dollars, pour les mêmes actifs qui risquent d'être dépréciés demain.

L'entreprise objet de cette convoitise n'est pas réputée être la plus rentable du secteur, mais elle possède une position de choix dans une zone qui est devenue le nouvel eldorado du pétrole mondial, le « Bassin permien » une vaste zone désertique qui comprend l'ouest du Texas et (vous en avez lu 34%, il reste à lire 66%, de cet article.)

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