Les dons d’organes à la UNE Article lu 19233 fois, depuis sa publication le 26/04/2012 à 09:40:06 (longueur : 2914 caractères)
Le don d’organes par prélèvement chirurgical, auquel on assimile le don de tissus, est strictement réglementé par la loi.
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On distingue le don post mortem qui nécessite l’accord de la famille, des dons d’organes entre vivants, qui sont strictement délimités en ce qui concerne les relations familiales devant exister obligatoirement entre donneurs et receveurs, pour éviter toute tentation de dérive pécuniaire.
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Pour cette raison, Le don entre vivants doit être volontaire, librement consenti et gratuit, dans le cadre d’un dispositif médico-légal.
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Il ne représente qu’un peu plus de 5 % des greffes pratiquées chez nous.
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La pratique des dons d’organes se trouve, aujourd’hui, facilité par les progrès des traitements immunosuppresseurs, qui rendent de moins en moins indispensable la compatibilité organique entre donneur et receveur.
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Un grand nombre d’organes, principalement des reins mais aussi des cœurs, des poumons et des foies peuvent être donnés et permettent ainsi de sauver des vies humaines ou d’améliorer grandement la qualité de vie du receveur.
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Du nourrisson au sénior, une majorité de personnes peuvent être greffée.
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Alors que l’allongement de la durée de vie et la maîtrise des techniques de transplantations ont entrainé une explosion des besoins en greffe, la France est en manque de donneurs.
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En 2011, alors que 16 000 personnes étaient en attente d’une greffe, un peu moins de 4 945 ont pu être greffées, dont 316 grâce à des donneurs vivants.
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1 572 personnes ont été prélevées et il faut savoir que la différence avec le nombre de greffes effectués s’explique par les prélèvements multiples ayant pu être effectué à titre post mortem.
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La difficulté de disposer d’un nombre suffisant de donneurs post mortem ne vient pas du nombre d’inscrits en qualité de donneur potentiel, mais du refus des familles.
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En France, les prélèvements sont théoriquement possibles sur toute personne décédée, sous réserve de l’accord des familles.
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Chaque Français peut, soit demander une carte de donneur d’organes pour manifester sa volonté d’être, le cas échant, un donneur, mais il peut aussi s’inscrire sur une liste de refus.
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Le problème vient de la difficulté d’obtenir l’accord des familles, malgré la volonté manifesté par le défunt, porteur d’une carte de donneur.
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A en croire le Docteur Bernard Charpentier, médecin néphrologique de l’AP-HP, les Français se sentent aujourd’hui moins concerné part le don d’organes que par le passé.
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Il y avait, selon lui, dans les années 1970, 5% de refus familial, contre 35% aujourd’hui, ce qui ne s’explique pas, alors que l’Agence de la biomédecine, les associations et les médecins se battent afin de mieux informés le public.
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Il est important de savoir que les prélèvements se font toujours dans le plus grand respect du défunt et, qu’en France les noms des donneurs et des receveurs ne sont jamais communiqués.
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