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Depuis 1970 les trajets en avion se sont démocratisés, notamment avec l'essor du low-cost, le trafic aérien a été multiplié par dix, passant de 300 millions à plus de 3 milliards de passagers transportés par an.
Cependant, comme chaque accident, le crash de l'Airbus A320 de la Germanwings, la filiale low-cost de la Lufthansa, survenu le 24 mars, en survolant la France au départ de Barcelone, relance les craintes de la sécurité aérienne et plus particulièrement des vols low-cost.
Premiers éléments de réponses aux causes de crash de l'A320 Comment maîtriser le risque humain ?
Les tarifs affichés par les compagnies laissent craindre le pire, or il s'agit de prix d'appel qui ne correspondent pas à ceux réellement payés, in fine par la quasi-généralité des voyageurs.
Par ailleurs, les compagnies lowt cost, notamment les filiales des grands groupes bien connus, affirment, urbi et orbi, que les économies recherchées ne touchent d'aucune manière, jusqu'à preuve du contraire, la sécurité des vols.
Depuis le développement du trafic aérien, le nombre de morts a tendance à baisser ainsi, alors qu'en 1970, 2 250 personnes ont été tuées en avion dans le monde, on ne compte que 1 348 victimes en 2014 et seulement 453 en 2013, année la pus sûre.
Statistiquement, le risque pour chaque passager de mourir au cours d'un trajet en avion est donc passé de 1 risque sur 138 000 en 1970 à 1 risque sur 2 349 000 en 2014.
Les responsables des risques et des assurances des entreprises, les Riskmanagers, savent, par expérience, que pour les cadres et dirigeants, le risque principal, à l'occasion d'un déplacement d'affaires, est celui du trajet pour aller et venir de l'aéroport et certainement pas, sauf cas rarissime, le trajet en avion, lui-même.
La chute d'un avion comme celui qui vient de se produire sur la France, causant brutalement 150 morts et un drame atroce qui ne peut laisser personne insensible,
Il est accentué, en temps réel, par la présentation que les médias en font, détaillant en boucle la mise en place des moyens de secours et de recherches mis en œuvre, puis l'arrivée sur les lieux des représentants des pouvoirs publics, jusqu'aux plus hautes instances des Etats t concernés, France, Allemagne et Espagne, dont personne ne peut douter de la sincérité des sentiments exprimés.
On interroge des témoins qui ne savent pas grand-chose et laissant s'exprimer des experts, sur les causes possibles de la catastrophe, alors que d'autres soulèvent déjà les problèmes juridiques qui en découleront.
Le monde étant ce qu'il est, rappelons ici que selon l'Organisation mondiale de la santé, 1,24 million de personnes sont tuées par an sur les routes, autant de drames individuels, avec leurs conséquences humaines dramatiques, d'autant plus graves l'orque les victimes et d'autres personnes y sont directement impliqués, ce qui n'est pas le cas ici.
Bien sûr, les médias en parlent chaque fois localement, mais globalement ils relèvent de la statistique, faute de pouvoir faire autrement.
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