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Il ne faut pas oublier les avantages attachés à l’assurance-vie
Article lu 14771 fois, depuis sa publication le 25/11/2011 à 07:42:16 (longueur : 3329 caractères)
Au moment où le Français s’interroge sur la sécurité offerte par les assureurs détenteurs de leurs capitaux d’assurance-vie, il est important de faire le point des avantages fiscaux et autres qui y sont attachés et qui en ont fait leur instrument d’épargne préféré.
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Pendant des décennies, l’objectif principal des souscripteurs d’un contrat d’assurance-vie était la possibilité de la transmission d’un capital au bénéficiaire de son choix.
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Comme au moment du décès, le capital assuré n’est pas rapporté à la succession, il est possible d’avantager un hériter à l’insu des autres, voire de transmettre le capital assuré, en toute discrétion, à une personne, sans lien familial.
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Cette possibilité, indépendamment de l’absence de tout droit de succession, était particulièrement appréciée à l’époque dans certains milieux.
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A cette époque, l’assurance-vie était une généralement une opération de placement de capitaux, matérialisée par des versements uniques de capitaux disponibles, alors qu’elle est devenue progressivement un instrument d’épargne, à l’image des assurances populaires d’antan.
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L’exonération des droits de succession, de réforme en réforme, s’est amenuisée progressivement, cependant elle demeure substantielle avec un abattement, bien que conditionnel, lié à l’âge de l’assuré au moment des versements, de 152 500 euros par bénéficiaire.
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Cependant, la transmission d’un capital au décès de l’assuré aux bénéficiaires désignés reste l’un des fondements de l’assurance-vie, bien qu’elle ne porte plus que sur le capital non consommé, de son vivant, par l’assuré.
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Aujourd’hui, l’assurance-vie est devenue un instrument d’épargne pour la retraite, qui permet à l’assuré soit de transformer le capital disponible, en s’en dessaisissant, au moment de son choix, en rente viagère, sur une ou deux têtes, soit d’y puiser en fonction de ses besoins.
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Grâce à sa souplesse, elle est souvent préférée aux plans d’épargne pour la retraire.
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Aujourd’hui, 85% des assurés puisent dans le capital épargné, pour leurs propres besoins, parfois pour faire face à des dépenses imprévues, mais surtout pour disposer d’un revenu de remplacement supplémentaire, après leur départ à la retraite.
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Ce besoin ira en s’accentuant, en fonction de la diminution programmée du rendement des divers régimes de retraite.
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La transformation d’un capital en rente se fait sans prélèvement fiscal, par contre les rentes, une fois perçues, sont soumises à l’impôt sur le revenu, sous déduction de l’abattement substantiel pour rentes viagère acquises à titre onéreux.
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Le taux de cet abattement dépend de l’âge du crédit rentier au moment de la perception du premier arrérage.
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Le fait d’opter pour des retraits successifs, permet de disposer de ressources pas ou peu taxées.
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Les retraits effectués, passé huit ans après la souscription du contrat, bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 euros pour une personne seule et du double pour un couple.
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Cet abattement est calculé sur les intérêts inclus dans le montant de chaque retrait et non pas sur la totalité de celui-ci.
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Les retraits opérés sur de vieux contrats, souscrits avant le premier janvier 1983 ne sont pas imposés.
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Par contre, il fait signaler que les capitaux-vies sont à déclarer au titre de l’impôt de solidarité sur la fortune.