Menace nucléaire iranienne : vers une course inachevée malgré les frappes ?

Alors que les États-Unis et Israël ont mené une campagne aérienne ciblée contre les sites nucléaires iraniens, Téhéran conserve très certainement des capacités : uranium enrichi, centrifugeuses intactes, installations souterraines, autant de briques constitutives d'un programme qui, s'il est retardé, pourrait renaître rapidement.

Le 13 juin dernier, Israël a ouvert le feu en menant des frappes ciblées contre plusieurs sites stratégiques du programme nucléaire iranien. Huit jours plus tard, les États-Unis entraient officiellement dans l'action avec l'opération baptisée Midnight Hammer, mobilisant des bombardiers B-2 et des missiles de précision. Cette campagne conjointe visait trois installations emblématiques : Natanz, Fordow et Ispahan, connues pour abriter les principales infrastructures d'enrichissement et de recherche nucléaire de la République islamique.

Les frappes ont notamment utilisé des bombes pénétrantes de type bunker buster de 30 000 livres, conçues pour perforer les couches rocheuses protégeant les sites les plus sensibles. Si les images satellites montrent des dégâts significatifs à la surface avec notamment l'effondrement de certaines entrées à Fordow et des destructions visibles à Natanz les experts restent prudents. Aucune preuve (vous en avez lu 20%, il reste à lire 80%, de cet article.)

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