Non-lieu pour Bayer propriétaire du Gaucho impliqué dans la mortalité des abeilles

Pour le juge d’instruction chargé de l’enquête sur la responsabilité du pesticide Gaucho commercialisé par le groupe Bayer, concernant la surmortalité des abeilles, la communauté scientifique n’a pas démontré l’existence d’un lien de causalité entre l’introduction du Gaucho dans les cultures agricoles et l’augmentation de la mortalité des abeilles.

Rappelons que le Gaucho est utilisé pour protéger un certain nombre de cultures en tant que traitement préventif des semences, en étant destiné à être appliqué aux semences, avant semis, mais aussi sur les feuilles des plantes.

Il se diffuse dans le système vasculaire des plantes et est absorbé par les insectes, en suçant les fluides des plantes, d’où les soupçons qui pèsent sur lui, d’être à l’origine de la surmortalité des abeilles.

Pour cette raison, Bayer fait l’objet, depuis 2001, d’une information judiciaire, qui vient de se conclure par un non lieu.

L’instruction a conclu que d’autres facteurs que ce seul pesticide interviendraient dans la mortalité des abeilles, qui elle n’est pas contestée.

Il s’agirait des parasites comme le Varoa, le frelon asiatique ou la perte de diversité des cultures, ce que les apiculteurs ne contestent pas, mais tout en reconnaissant la multiplicité des causes possibles, mais ils soutiennent que les pesticides en sont la principale.

L’Union nationale de l’apiculture française, l’UNAF, partie civile dans cette affaire, a dit avoir fait appel du non-lieu, rendu par le juge d’instruction.

Le dossier reviendra, pour cette raison devant la (vous en avez lu 61%, il reste à lire 39%, de cet article.)

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