L’assainissement classé « défi » à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau

La Journée mondiale de l’eau, qui vient de se tenir le 22 mars, a été l’occasion de déplorer la lenteur des progrès de développement, qui laisse 768 millions d’humains sans accès à une source d’eau propre, selon la définition qu’en donne l’Organisation des Nations unies, c’est à dire un puits ou une source d’eau dans laquelle ne s’approvisionnent pas aussi bien l’homme, que les animaux.

Dans son Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, en 2014, qui vient d’être rendu public, l’ONU avance aussi une toute autre estimation , selon laquelle, ce seraient en fait 3,5 milliards de personnes qui ne bénéficieraient pas d’une eau sûre, propres, accessible et abordable.

A l’heure des bilans, le chiffre de 2,5 milliards d’individus qui n’ont pas accès à un système d’assainissement suscite moins de débat, cependant derrière ce chiffre se cachent des difficultés quotidiennes, en particulier pour les femmes et pour les jeunes filles, qui n’arrivent pas à s’isoler pour leur toilette.

Par ailleurs l'ONU s’inquiète de l’impact sur l’environnement des 80 % à 90 % des eaux usés, qui sont rejetées dans la nature, sans traitement.

Il faut noter que l’Agence française du développement, l’AFD en a fait un de ses chevaux de bataille, sous la direction de Cassilde Brénière, chef de la division eau et assainissement de (vous en avez lu 51%, il reste à lire 49%, de cet article.)

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