La défense du climat, sur le point de passe au second plan en Europe

La presse quotidienne a accusé les chefs d’Etat européens de faire profil bas sur le climat, alors que l’on attend de l’Union européen de prendre une position en flèche lors des prochaines et ultimes conférences internationale sur le climat, dont dépend l’avenir de notre planète et plus particulièrement sur la conférence de Paris de fin 2015.

Alors que l’on attendait du dernier sommet des chefs d’Etat, des prises de positions fortes, le sujet est passé au second plan, derrière la crise ukrainienne, en sachant que, de toute manière les 28 Etats membres restent divisés sur les objectifs qu’ils doivent se fixer à l’horizon 2030.

Rappelons à cet égard la cible de 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre, par rapport à 1990 proposée par la Commission européenne fin janvier et sur laquelle il va falloir se prononcer.

Or, ce chiffre suscite encore trop de résistances de la part des pays d’Europe centrale pour pouvoir figurer, comme objectif, dans un document final de l’Union européenne.

On déplore ce blocage au ministère de l’Écologie français, alors que la France avait convaincu, il y a un an ses partenaires européens, de faire du sommet de Bruxelles, de Mars 2014, des chefs d'Etats européens, une échéance importante sur la route des négociations climatiques qui (vous en avez lu 50%, il reste à lire 50%, de cet article.)

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