Assurance-vie : collecte positive en janvier 2014
Article lu 15698 fois, depuis sa publication le 25/02/2014 à 13:11:34 (longueur : 1940 caractères)
Selon les chiffres publiées par la FFSA et le GEMA, les cotisations en assurance-vie sont en progression depuis les 3 derniers mois.
Avec 8,8 milliards d'euros en novembre, puis 10,4 milliards en décembre et 11,3 milliards en janvier 2014.
Par contre les prestations restent en dents de scie, avec probablement des évolutions conjoncturelles.
Sur les 3 derniers mois, les prestations sont de 8,2 milliards en novembre, puis importante progression en décembre avec 12,1 milliards d'euros (il est probable que cette progression soit du aux charges et dépenses de fin d'année), puis retour à un montant plus raisonnable avec 9,9 milliards d'euros en janvier.
Résultat sur les 3 derniers mois, une collecte à peine positive en novembre avec 600 millions d'euros, puis franchement négative en décembre avec -1,6 milliard d'euros.
Enfin, en janvier 2014, sans compenser la décollecte de décembre, la collecte est positive et se fixe à +1,4 milliard d'euros.
Comme le précise FFSA/GEMA, « l'encours des contrats d'assurance-vie (provisions mathématiques + provisions pour participation aux bénéfices) s'élève à 1 465,4 milliards d'euros à fin janvier 2014, soit une progression de 4 % sur un an. »
Dans la conjoncture économique de la France, marquée par le chômage et une économie relative atone, il difficile d'imaginer l'évolution des prochains mois. Même si les Français continuent à mettre de l'argent de côté, les besoins de trésorerie pour faire face aux fin de mois existent et depuis longtemps l'assurance-vie n'est plus seulement un placement défiscalisé pour ses héritiers, mais une réserve financière mobilisable rapidement par les détenteurs des contrats.
Il faut rester positif, toutefois l'année 2014 risque d'être, encore, marquée par une croissance très faible en France. Il faut souhaiter que la croissance, que nos voisins et partenaires, commence à retrouver, ait un effet d'entraînement sur l'économie française.